Panorama Ville Eglise Tour De L'horloge Aubagne Oti AubagneAu départ de la Maison natale de Marcel Pagnol, un itinéraire pédestre balisé vous emmène dans les rues du centre historique d’Aubagne, à la découverte du patrimoine et de l’histoire de cette ville millénaire.
Clou de jalonnement parcours touristique AubagneLa fontaine du lion est, à l’origine, adossée à un mur face à la Porte Gachiou. Elle reçoit en 1682, une petite statue de lion, sculptée par Jean Galeoti. Elle est ensuite transférée en 1864 sur l’actuelle place, nouvellement créée par la démolition d’une maison. Le conseil municipal la fait doter d’un bassin circulaire en pierre froide et de deux tuyaux pour pouvoir satisfaire à tous les besoins des charretiers nombreux à habiter le quartier.
Jusqu’en 1920, cette fontaine reçoit l’eau de la source des Lignières comme la quinzaine d’autres bassins répartis dans la cité et qui assurent l’alimentation de la population en eau potable « très pure et très bonne mais qui a cependant l’inconvénient de déposer assez rapidement dans les canalisations en poterie des calcaires qui nécessitent des réparations assez nombreuses aux conduites ».
Le lion disparait du décor de la fontaine, remplacé par un vase Médicis en fonte jusqu’en 2003, où une action conjointe entre l’association Les Amis du vieil Aubagne et les Lion’s club Garlaban et Vallée de l’Huveaune permet de retrouver un petit lion sculpté dans la pierre de Tavel.
Le lion tient dans ses griffes le blason de la Ville d’Aubagne dont les caractéristiques sont fixées à la fin du XVIe siècle :
D’azur aux lettres capitales A et V entrelacées d’or, surmontées de deux fleurs de lys du même et soutenues d’une rivière d’argent mouvant de la pointe.
Le A signifie Aubagne (Albanea) et le V : Huveaune (Vvelna). Il porte deux fleurs de lys, marque de la reconnaissance royale pour le courage de la cité, témoin bien malgré elle d’un fait historique conté tout près d’ici dans la rue Laget à l’Hôtel de Bausset…
La Famille Bénaros
Au numéro 16 de la rue du Pont, une plaque honore la mémoire de la famille Bénaros, de confession juive, qui y tenait une mercerie. Le père Messaoud, la mère Fortunée et la fille aînée Zelda sont arrêtés le 12 mai 1944 par la Gestapo et déportés vers le camp d’Auschwitz via le convoi n° 74 avec 1200 personnes dont 191 enfants. Seule Charlotte, la plus jeune des filles échappe à l’arrestation et à la mort, elle était à l’école.
Plan 17Afin vous aider dans votre cheminement,
nous vous invitons à consulter le tracé proposé dans notre livret découverte :
Patrimoine d'Aubagne - Livret Découverte
